Culture et Patrimoine
Personnages illustres
AMAT Camille
(1931-2010) Peintre de talent, Camille Amat l'élève de Christian Schmidt à Toulouse avant de rejoindre Paris et l'académie de peinture de André Lhote. En 1956, elle obtint le deuxième prix au concours du Dôme (Montparnasse) avant de voir ses œuvres exposées à la galerie du Ventadour aux côtés de celles de André Lhote, Jean Carzou, Edouard Pignon, André Derain, Fernand Léger et Armand Seguin. En 1958, les sirènes du Midi ramèneront Camille Amat vers Collioure avant de revenir finir sa remarquable carrière dans son Kercorb natal.
AMIEL Jean-Louis
(1930-1986). Professeur agrégé à la faculté de médecine de Paris, directeur adjoint de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy à Villejuif. Il appartient à la grande équipe de la lutte contre le cancer.
AMOUROUX Charles
(1843-1885). Personnalité de la Commune de Paris. Ouvrier chapelier, il est un opposant syndicaliste au Second Empire. Lors du soulèvement de la Commune en 1870, il est élu du IV ème arrondissement. Emprisonné, condamné aux travaux forcés, il est déporté en Nouvelle Calédonie jusqu’à ce qu’il soit gracié en 1880. Elu député d’extrême gauche de la Loire, il meurt peu après de phtisie en 1885.
CATHALA Auguste
(1925-1944).La famille Cathala abritait le maquis dans la commune de Montjardin. Le 23 mai 1944, les Allemands investissent la maison, pillèrent et frappèrent la famille Cathala. Ils obligent Auguste à les conduire au maquis. Ils passèrent par un chemin à découvert et Auguste parvint à donner l’alerte. Les maquisards purent s’enfuir, mais Auguste Cathala fut torturé mortellement sur place. Il venait d’avoir 19 ans.
COMELERAN Guilhaume
Né à Chalabre le 21 novembre 1772, fils de Marie et de père inconnu, Guilhaume COMELERAN fait une carrière militaire et participe notamment à la Campagne d’Egypte de l’armée napoléonienne. Il est fait Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur le 20 avril 1831, après de nombreuses difficultés dues à l’orthographe de son nom : il tient à « COMELERAN » avec un seul M, alors que l’administration écrit « COMMELERAN ».
Après avoir épousé Françoise BOUCHE et pris sa retraite dans le village des Pujols, Ariège, il y meurt le 1er octobre 1856, à l’âge de 84 ans.
Son tombeau, visible au cimetière des Pujols, est inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel. Il est surmonté d’un obélisque dont la forme et le décor rappellent la carrière militaire de Guillaume Coméléran. Son épitaphe dit : « Ci-gît G[uillaum]e Coméléran chevalier de la Légion d’Honneur ayant fait la cam[pagne] d’Egypte né à Chalabre Aude le 21 9bre [novembre] 1772 décédé aux Pujols le 1er 8bre [octobre] 1856 il fut bon père et bon époux regrets éternels priez pour lui un de profundis ».
DANJOU Jean
(1828-1863). Fils de bonnetier, il se destinait à la succession de son père. Un officier ami de la famille, venu passer quelques jours, raconta ses exploits au jeune Danjou. Passionné par ce métier, il fit l’école de Saint Cyr et en sortit officier. En 1863, il fut envoyé au Mexique avec le corps expéditionnaire de Napoléon III. Le 29 avril, à Camerone, à la tête de son bataillon de 66 légionnaires,il est attaqué par 2000 mexicains. Après deux jours de combats acharnés, Danjou et la plupart de ses hommes sont tués. Le jour de Camerone est célébré chaque année par la Légion Etrangère.
DEJEAN Antoine Alexandre
(1765-1848). Général d’Empire, Il entra au service comme lieutenant dans le 1èr bataillon de son département le 11 novembre 1791. Il devint capitaine en 1792 et chef de bataillon le 27 mars 1793. En l'an XII le premier consul fit Dejean colonel de ce régiment. Le 27 vendémiaire an XIII, le colonel Dejean fut promu au grade de général de brigade. Son nom est inscrit au côté Sud de l'arc de triomphe de l'Étoile.
FAURE-NICOLAY
(1831-1904) illusionniste célèbre de la fin du 19ème siècle. Il a connu son heure de gloire, surtout au Brésil, où il est mort en 1904. Il est l'auteur d'une auto-biographie, Memorias e confidencias, publíée à Rio de Janeiro en 1901.
MANAUT Paul
Aquarelliste.
Né le 20 mars 1882, mort le 16 octobre 1959.
Paul Manaut fait ses études au collège de Toulouse avant d’intégrer l’école des Beaux-Arts de la Ville rose. De 1900 à 1903, il accumule prix et accessits, il obtient en 1904 le grand prix municipal de sculpture et entre à l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris où il est admis dans l’atelier de Jules Coutant. Il concourt pour le très célèbre Prix de Rome, 10e en 1911, 7e en 1912. En 1913, Paul Manaut quitte l’Europe pour l’Argentine où sa famille a des intérêts. Il reviendra sur le vieux continent en 1922, en 1937 il est au sommet de sa maturité créatrice, une commande du sous-secrétaire d’état à la protection de l’enfance pour la ville et l’hospice de Périgueux, aboutira à « la Trilogie de la Maternité », véritable manifeste artistique de Paul Manaut. Durant l’exode de 1940, il quitte Paris pour retrouver ses racines à Chalabre, entre 1945-1948 il multiplie les expositions en participant aux salons locaux. Le 16 octobre 1959, Paul Manaut s’éteint à Chalabre, victime d’une crise cardiaque, il est inhumé au cimetière Saint-Pierre. Après son décès, la ville de Carcassonne offrira « la Grand-mère et l’enfant » à la ville de Chalabre, une œuvre qui a retrouvé aujourd’hui la place qui lui revient.
Texte extrait du Blog : chalabre24hactus.
«La grand-mère et l’enfant », une œuvre sculptée par Paul Manaut(Cours Sully - Chalabre).
MÉLIÈS Georges
(1861-1938) Pionnier du cinéma et réalisateur de films. Il est considéré comme l'un des créateurs des premiers effets spéciaux (arrêt de caméra, surimpression, fondus, grossissements et rapetissements de personnages) et fit construire le premier studio de cinéma de France. Si Méliès est né à Paris, sa famille Méliès possédait des attaches en Kercorb, rue Côte du Château.
PONS Antoine
(1890-1932). Instituteur après la guerre de 1914, il devint directeur de l’école publique de Chalabre. Il créa un musée et une bibliothèque populaire remarqués. Il participa à de nombreuses œuvres sociales. Il trouva la mort dans un accident de la route. Aujourd’hui le Collège porte son nom.
RAYNAUD Joseph
(1911-1944) Docteur en médecine, héros de la Résistance, tué en 1944 durant les derniers jours de combats à la tête de ses hommes au maquis de Meilhan(Gers).
SERRUS Charles
(1886-1946) Philosophe. Professeur au Lycée Louis-le-Grand à Paris, chargé d'une chaire de Logique à la Sorbonne, ses travaux sur la logique, dont son « Traité de la logique », ouvrage qui l'impose comme l'un des premiers logiciens français du moment, ont marqué leur temps.